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Historique et conservation des Photos

La photo analogique de papa


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La photographie analogique

Comment ne pas admirer les anciens, comme Cartier Bresson, Viviane Maier ou Robert Doisneau par exemple. Souvent avec un simple 50mm ils nous ont laissé de superbes clichés. Pourtant ils n’avaient pas à leur disposition les possibilités du numérique et de nos appareils photo modernes.
Ils sont néanmoins à l’origine de la photo moderne, les trois piliers de la photo n’avaient pas de secrets pour eux. Alors que la mise en application n’était pas des plus simple, contraints par le choix de pellicule et par une gestion de la lumière compliquée par la moindre qualité des objectifs.

Le savoir faire de ces pionniers

Mais à regarder leurs photos, on redécouvre la beauté du noir et blanc et de leur génie de la prise de vue inopinée. Ils savaient capter et fixer l’image de saisir des moments de vie comme personne. Personnellement, j’adore les photos de Viviane Maier qui a su si bien observer et surprendre les gens de la rue, faire des autos-portraits géniaux en jouant avec malice du reflet des vitres et des vitrines des magasins. Prendre des photos qui aujourd’hui poseraient sûrement problème en raison de la protection de l’image. Les superbes cadrages de Doisneau sont pour nous des exemples à suivre.

L’incontournable évolution vers le numérique

Aujourd’hui, l’informatisation de la photo permet des correctifs qui n’étaient pas à leur disposition. Tout devait être apprécié et calculé lors de la prise de vue. Même si dans la chambre noire, on pouvait corriger certains défauts, la facilité de recadrage était limitée.
Mais l’analogique, n’a pas encore dit son dernier mot puisque des photographes adaptent aujourd’hui des objectifs pour appareils analogiques à leur reflex moderne afin d’obtenir des effets spéciaux dus à la déformation des lentilles.

Un nostalgique de la photo analogique écrit :

« Bien que tous ces boîtiers (numériques) aient quelque chose de spécial, ils n’ont pas d’âmes. Je suis un homme né dans l’ère du film et au début du numérique, j’ai utilisé à mes débuts le numérique et je suis maintenant de retour au film. Pourtant rien ne m’excite dans ces appareils numériques, comme tester une nouvelle émulsion. Compte tenu de la façon dont je prends mes photos, je comprends mon sujet et tout le processus de création. C’est ce processus qui est magnifique – et cela se traduit par des photos qui ont une âme, quelque chose de spécial que le numérique ne permet pas. »

On ne peut pas lui donner totalement tort, car en se démocratisant la photo a perdu un peu son âme et ses artistes. Souvent, le photographe opte pour l’automatisme et laisse l’appareil se charger de tous les réglages. C’est bien sûr une erreur, car le plaisir de photographier est, si l’on prend le temps de régler soi-même la luminosité, de rechercher le bon cadrage et le bon angle de prise de vue. Le numérique a l’avantage de ne pas gâcher de pellicule en prenant de nombreuses photos pour un même objet. Photographier est devenue abordable pour tous. C’est une bonne chose même si certains, comme on l’a tous fait un jour, font de la photo réflexe, photos de famille ou souvenirs de vacances sans réfléchir.

Reste que pour prendre plaisir à faire des photos et rester maîtres de ses choix les options semi-automatiques ont encore de l’avenir.

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